Trois langues pour un Livre

Le grec « ta biblia » veut dire « les livres ». On appelait « Biblia hagia » (=les livres saints) le recueil des écrits qu’on lisait pendant la liturgie.

Les termes Bible ou Sainte Bible, désignent un vaste ensemble qui réunit :

  • les livres hébreux, appelés par les Juifs « la lecture » ou désignés par le mot Tanak (contraction de Torah, Nebiim, Ketoubim : la Loi, les Prophètes et les Ecrits) ;
  • les livres grecs d’origine juive, reçus comme « deutérocanoniques » par l’Eglise catholique ;
  • les livres chrétiens formant le Nouveau Testament (du latin « testamentum », choisi au début de l’ère chrétienne pour traduire le mot grec : « diathèkè » signifiant : disposition, contrat, alliance).

Un livre unique

La Bible fut longtemps le seul recueil littéraire bien identifié de la culture du Proche-Orient ancien. Elle est un témoin éminent de ces civilisations. La création de l’Etat d’Israël en 1948, les découvertes archéologiques de ces 50 dernières années, ainsi que les travaux des spécialistes ont totalement renouvelé l’intérêt de ces textes anciens. Aujourd’hui, nous pouvons beaucoup mieux situer les écrits bibliques dans le contexte historique, culturel et religieux qui les a vus naître.

La Bible : plus qu’un livre, c’est une histoire

On trouve dans la Bible de très nombreuses allusions aux différents peuples avec lesquels Israël était en relation. La Bible est l’une de nos premières sources d’information sur ces civilisations anciennes. L’archéologie est venue plus tard élargir et compléter ces connaissances.

La Bible : plus qu’un livre, c’est une parole

La Bible affirme qu’elle a un message pour les hommes.  » Tu aimeras le seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Et voici le second commandement : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ces deux-là « . (Deutéronome 6.4-5, Lévitique 19.18, Marc 12.30-31) […]