Le chapelet des vœux en de multiples langues débité chaque année place Saint-Pierre semble le confirmer. Certes le pape ne se résume pas à cette cérémonie. Mon antipapisme viscéral de vieux protestant ne m’empêche pas d’avoir de la sympathie et de l’estime pour François (alors que je n’appréciais guère ses prédécesseurs) et de trouver injuste la boutade de l’humoriste. Elle contient, cependant, une part de vérité.

Le christianisme est essentiellement parole. S’il tente de s’imposer par la puissance, le prestige ou l’efficacité, il se trahit et se renie. […]